Qui vient de loin (Ewur'osiga). Le Blog d'Alfoncine N. Bouya

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Humeur du Jour


Ma mère disait ...

Ma mère disait:

"Les amis, quand tu es débout

Ils sont des milliers autour de toi!

Dès que tu te couches

Ils se comptent sur le bout des doigts!"

 

LLK

 


20/08/2019
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Ma mère disait....

Ma mère disait:

"Si tu ne connais pas encore le goût de la mer,

Goûte la larme qui coule de tes yeux!"

 

LLK

 


18/07/2019
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Ma mère disait...

Ma mère disait...

 

"Ne mords pas la main qui te secourt

Ne crache pas sur le visage qui te sourit."

 

Sacrée Maman, tu connaissais bien les actes des humains!

LLK

 


16/07/2019
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Ma Mère disait (12)

Ma mère disait: 

 

« De même qu’on ne peut aimer un chien sans aimer ses aboiements, qu’on ne peut aimer un cabri sans aimer ses bêlements, on ne peut aimer un enfant et ne pas aimer le ventre qui l’a porté, le sein qui l’a nourri, la main qui l’a pétri. »

 

Je ne sais pas à quoi elle pensait, ma Mère, en me disant cela !

 

Nyélenga

 


20/09/2017
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Causeries en Cuisine: Monoka et les législatives (suite)

  • Allô Alfa ?
  • Oui, Honorable, comment ça va ?
  • C’est de moi que tu te moques, Alfa ? Après toutes ces années de fidèle amitié, c’est aujourd’hui que je te connais !
  • Qu’y a-t-il donc, Honorable, ai-je prononcé un mot déplacé ?
  • Pourquoi m’insultes-tu alors que je viens de passer une nuit terrible dans l’avion : diarrhée, toux, étouffement, brûlures d’estomac ! Je n’ai pas fermé l’œil durant tout le vol ! Je n’ai pas avalé une seule goutte d’eau ! J’atterris à peine. Avant même de récupérer ma valise, je t’appelle, toi mon amie de toujours pour te dire que le « scrotin» était un « scrotin des zombis » et toi, tu m’insultes ?
  • Comment ça je t’insulte ? En partant d’ici tu m’as affirmé que tu allais mettre la « Parenté» en marche et que tu étais déjà élue Honorable Député avant même que le « Scrotin » comme tu dis, ait eu lieu. J’ai attendu tes nouvelles depuis cette dernière conversation ; je me suis même dit qu’ayant accédée à la « Sale » des Grands tu m’avais déjà oubliée. En plus je ne savais pas par quel moyen te joindre, jusqu’à maintenant !
  • Je suis fatiguée Alfa, découragée, déçue ! « Mwen bouké» comme tu as l’habitude de le dire pour me montrer que tu sais parler Créole ! Ces élections étaient vraiment des « scrotins », de vraies élections –cacas, des élections-borlettes, comme on dit là-bas chez tes amis haïtiens. Les dés étaient pipés avant mon départ d’ici. Sur place mon nom avait été barré de la liste des candidats avec un stylo rouge ! Je te dis ROOUUGGE ! C’est-à-dire qu’ils ne se sont même pas donné la peine de masquer leurs « mavuanga », leurs tricheries, leurs tromperies. Ils ont même gardé la caution que j’avais payée ! J’étais la première arrivée au hangar de vote ! Surprise ! Le hangar était désert ! J’ai trouvé seulement deux dames qui m’ont dit que j’étais en retard et que le vote était déjà clos. J’ai ouvert grand les yeux. « Comment ça le vote est déjà clos alors qu’il n’est que 7 heures du matin ? Ils ont voté la nuit ou quoi ? Les hangars de vote devaient s’ouvrir à 7h et demi. Je suis en avance pour m’assurer qu’il n’y aura pas d’irrégularités et vous me dites que le scrotin est clos ? C’est quoi cette magouille-là encore ? » Une des deux dames m’a regardée et m’a répondu que c’était comme ça, point barre ! L’autre dame ne disait rien, se curant les dents avec un « sotchou » (bâtonnet dont se servent les femmes pour se curer les dents) en faisant gicler sa salive juste à quelques mètres de là où je me tenais, pour me signifier que je ne comprenais rien aux réalités de ce pays et que je n’étais rien à leurs yeux. J’ai demandé la liste des candidats, elles m’ont présenté l’unique bulletin qui se trouvait encore dans le hangar ! Puis, elles se sont levées pour me signifier que leur travail était fini et que le « scrotin » était clos. J’ai regardé ma montre, il était exactement 7h30 du matin.  Alfa, tu es là ?
  • Oui, oui je t’écoute !
  • Attends-moi, je récupère ma valise, je saute dans un taxi et je sonne chez toi dans trente minutes !
  • Non, non, non, Monoka, je dois partir à l’hôpital ! Je suggère qu’on se voit plus tard ! Rentre d’abord chez toi et en revenant de l’hôpital je te retrouve chez toi.
  • Non, mais Alfa tu veux ma mort ou quoi ? Il me faut te donner les détails sur comment j’ai été battue sans même avoir participé au scrotin ? Si je ne te raconte pas tout, je ferais une crise cardiaque avant de sortir de cet aéroport. Tiens voilà ma valise. J’arrive, Alfa, j’arrive ! Attends-moi !
  • Wooye ! Sama Ndeye ! Ndeketoyo ! (En langue Wolof : aïe ma mère ! S j'avais su! Ca m'apprendra!)

 LLK

 


03/08/2017
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