Qui vient de loin (Ewur'osiga). Le Blog d'Alfoncine N. Bouya

Une des nombreuses explications avancées pour expliquer le poisson d’avril est que la nouvelle année ne se fêtait pas à la même date dans toute la France. Certaines régions célébraient l’an neuf le premier janvier tandis que d’autres festoyaient le premier jour d’avril.

Le roi de France de l’époque, Charles IX en l’occurrence, a décidé en 1564 de fixer une bonne fois pour toutes, la nouvelle année au premier janvier. Seulement, par dérision ou tout simplement par habitude, certains Français ont continué à souhaiter des bons vœux le premier avril. Du  coup, certains s’échangeaient les cadeaux et les étrennes à ce moment-là. Avec le temps, les présents d’avril se sont transformés en cadeaux pour rire et en blagues.

D’accord, vous allez dire, mais quid du fameux poissonnet ? Replongeons dans la culture de l’époque. Naguère, le poisson était la seule « viande » permise lors du carême qui s’achevait à cette période. Ainsi, lorsque les blagues se développèrent, l’un des pièges les plus courants était l’offrande de faux poissons.

D’aucuns présentent une autre théorie. Les pêcheurs ne pouvaient pas pêcher au printemps afin de permettre aux poissons de se reproduire. Dès lors, certains avancent l’idée qu’on faisait des blagues aux pêcheurs en leur offrant de faux poissons. Et de cette manière, le vertébré aquatique est devenu le symbole du premier avril. CQFD !

Tiré de www.vlan-bruxelles.be